Je suis un écrivain

et un marin

Neuf romans, trois recueils de nouvelles, un recueil de poésies, des paroles de chansons, des articles pour des amis… Je me consacre totalement à l’écriture depuis plus de 10 ans :
Romans:

  • L’ombre du Brézé
  • Jeanne d’Arc - Poste 12
  • Dauphin 128
  • Les larmes du Liban
  • Mémoires englouties
  • Les oiseaux noirs de Bagdad
  • L’esprit du canal
  • Mortelles dérives
  • Les naufragés d’Inishbofin

Nouvelles

  • Étranges nouvelles du Croisic
  • Autres étranges nouvelles du Croisic
  • Nouvelles du cœur de Bretagne

Poésie

  • Les chants de Liberté

Jean-Marc BOURDET

Marin - écrivain

La mer pour encrier et les plumes des goélands pour tracer les mots sur les coques des navires

Capitaine !

Embarquer pour écrire, partager la vie des marins… explorer les pays de mes romans… découvrir la réalité du Monde d’aujourd’hui, l’histoire d’hier…

Un extrait de mon dernier roman, de nouvelle… un poème…

“La longue coque était posée en oblique sur un fond de sable blanc et d’algues noires ; sous la lumière des projecteurs, elle semblait toujours intacte, même si les végétaux marins en prenaient chaque année un peu plus possession. La mer absorbait lentement tout ce que les hommes ont le malheur de devoir lui confier comme navires engloutis, parfois avec leurs équipages. Comment en serait-il autrement par 106 mètres de fond, une profondeur que peu de plongeurs pouvaient se permettre d’atteindre, loin de l’instabilité de la surface.

Stephen en fit lentement le tour, inspectant la fermeture hermétique des différents accès, et déposa sur le pont le petit bouquet de fleurs qu’il avait enfermé dans un solide bocal de verre, avant de récupérer celui de l’année précédente. Que n’était-ce un jardin cultivé par les hommes du capitaine Nemo dans Vingt mille lieues sous les mers. Le rêve de Jules Verne ne s’était pas encore réalisé, les hommes partaient à présent conquérir les étoiles et les recherches sous-marines souffraient d’un budget ridicule face aux milliards de dollars qu’engloutissaient les grands projets spatiaux. Depuis toujours, ils délaissaient leur terre pour se tourner vers un Nouveau Monde, convoitant les richesses des planètes tout en assassinant les mers… Cette triste pensée le ramena à la réalité. Il était aussi un assassin et seule la mort le libérerait du poids accumulé par des années de culpabilisation.”
Extrait de “Les naufragés d’Inishbofin” - 2018


“Loïc avait la sensation étrange d’être en apesanteur. Il ne sentait plus son corps, à peine le poids de sa tête et ne pouvait ouvrir les yeux. Il entendait des bruits métalliques, et des paroles étranges, dont il mit du temps à comprendre la signification.

  • Bistouri !… Pinces !… Compresses !… Fil !… ciseaux !…
    Il était dans une salle d’opération et tout lui revint en boomerang : la belle journée d’été, la route paisible, les rires de sa femme, les chants des enfants, et puis soudain ce camping-car qui débouchait d’un stop sans s’arrêter… Le choc brutal, la voiture qui roulait en tonneaux, les rochers de la côte, la mer qui envahissait l’habitacle, le noir…
    Il entendait à présent le bruit des roues du chariot dans un couloir, la porte d’un ascenseur, celui de son moteur, un autre couloir, des sons indistincts et puis plus rien. Il ne voulait pas savoir, il était fatigué de la vie, il s’endormit.
    Lorsqu’il se réveilla, il pensa avoir fait un horrible cauchemar, mais ses yeux ne voulaient pas s’ouvrir et son corps refusait de bouger. Il hurla sans qu’un seul son ne sortît de sa gorge sèche et attendit ; que pouvait-il faire d’autre ?
    Le bruit d’une porte qui grinça légèrement le tira de sa torpeur. Quelqu’un venait.
  • Bon sang ! Loïc !
    Il reconnut la voix de Pierre-Arnaud, son ami peintre de Pornichet, avec lequel il remontait la Loire. Car Loïc était alors pilote, c’est lui qui menait les lourds navires jusqu’à Nantes, au fil des méandres du fleuve capricieux.
  • Dire que ce salopard de Hollandais s’en est tiré avec un bras cassé…
  • Qu’est-ce qu’il va devenir ?
    Ça, c’était la voix de Marie-Chantal.
  • Aucune idée ! D’après les toubibs, il peut rester comme ça pendant des jours, des semaines, des mois ou des années.
    C’était Bernard. Ainsi ses amis étaient là, il en était presque heureux, mais ce qu’ils disaient…
  • Même s’il sort du coma, il restera toujours paralysé…
    Paralysé ! Il pleura en silence.”

Extrait de “Autres étranges nouvelles du Croisic” - 2011

Roman

L’ombre du Brézé

Une famille;
Trois navires portant le nom de Brézé;
Trois époques : 1665 - 1940 - 1973;
UNE MALEDICTION…

Roman

L’esprit du canal

Passer de l’activisme syndical à la vie en parallèle d’un marinier sur un canal… voici l’étrange histoire d’un homme qui va redécouvrir ce qu’est la vie.
MAGIQUE…

Roman

Mortelles dérives

Bloquer le trafic maritime et notre civilisation basée sur la consommation effrénée s’écroule… Des marins au service de notre paix…
ACTION…

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